Les problèmes dentaires sont très fréquents, surtout lorsque notre hygiène bucco-dentaire est négligée. Dans la plupart des cas, des traitements sont proposés par le dentiste pour régler la situation. Néanmoins, il peut arriver que le dentiste soit obligé d’arracher une dent malade afin de préserver votre santé bucco-dentaire. L’extraction des dents n’est évidemment pas une partie de plaisir ! C’est même l’une des plus grandes peurs des enfants et de certains adultes. Faisons le point dans cet article.
Pourquoi le dentiste doit-il arracher une dent ?
Généralement, les dents définitives commencent à apparaitre dès l’âge de 6 ans. Dès lors, tout peut arriver : une carie, une infection, etc. Dans certains cas, le chirurgien-dentiste peut encore sauver la dent malade. Mais dans d’autres cas, il est obligé d’arracher cette dent.
Il peut, entre autres, arracher une dent lorsque :
- Elle est cariée de façon sévère,
- Elle est fracturée,
- Elle bouge à cause d’une maladie des gencives,
- Sa racine est fracturée.
L’extraction de la dent est le dernier recours, la solution définitive lorsqu’il n’y a plus rien à faire, lorsque la dent est complètement fragilisée. C’est d’ailleurs une opération qui suscite beaucoup de crainte tant au niveau des enfants que des adultes. Néanmoins, il faut savoir que le dentiste pèse vraiment le pour et le contre avant de procéder à cette intervention.
Les types d’extraction dentaire ?
Il faut préalablement noter qu’il existe différents types d’extraction dentaire. Nous avons les extractions simples (encore appelées exodontie) et les extractions chirurgicales (encore appelées odontectomie).
L’exodontie se pratique sur les dents n’ayant pas subi de grands dommages ; c’est-à-dire qu’on ne dénote pas d’anomalies au niveau de la forme, de la position et de la structure de la dent à arracher. Cette dernière sera donc arrachée sans difficulté.
L’odontectomie quant à elle, est la solution pour arracher une dent totalement ravagée par la carie, une dent qui n’est pas visible ou encore qu’on ne peut atteindre facilement. Si par exemple, les racines de la dent du patient sont courbées, la seule alternative sera de faire recours à l’odontectomie.
En fonction du problème dentaire que présente le patient, le dentiste saura faire recours à l’un de ces types d’extraction pour arracher la dent malade.
Comment se passe l’intervention ?
Pour arracher une dent, le dentiste suit plusieurs étapes. La première et l’une des plus importantes, c’est l’assainissement du champ opératoire : le cabinet doit être aseptisé, les instruments stérilisés et la bouche du patient désinfectée. Une fois cette étape dépassée, le dentiste anesthésie localement le patient. Ainsi, le nerf de la dent à extraire est endormi. À ce niveau, le patient ressentira un engourdissement qui va durer quelques heures.
Nous avons ensuite l’étape de la syndesmotomie ; il s’agira d’extraire les attaches conjonctives et épithéliales de la dent malade. L’instrument utilisé est appelé le syndesmotome et est assez tranchant. Puis, le dentiste bouge la dent en plaçant un élévateur entre elle et l’os alvéolaire.
Enfin, le dentiste déracine la dent en utilisant un davier. La dent est ainsi totalement enlevée. Et voilà comment le dentiste procède pour arracher une dent.
Certains cas sont un peu plus complexes et nécessitent une procédure particulière. Par exemple, il peut arriver que le chirurgien-dentiste soit obligé de faire une séparation en plusieurs morceaux avant d’arracher une dent. Il devra effectuer un polissage des os et faire quelques points de suture.
Que se passe-t-il après l’opération ?
Une fois que le dentiste a arraché la dent, le patient devra patienter 2 à 3 semaines pour une cicatrisation complète, sauf complications.